1/2 : Le partitionnement pour openSUSE 10.2
Ca y est ! Vous avez fait le grand saut ! Vous passez à la version 10.2 d'OpenSUSE. Bon on va y aller pas à pas. Pour essayer de vous expliquer quelques subtilités du système je vais prendre comme exemple ma propre configuration. Voila la situation :
Je possède deux disques durs : l'un de 40 Go et l'autre de 250 Go. Voila comment j'ai décidé d'installer mon système : OpenSUSE occupera en totalité le disque de 40 Go pendant que Windows (oui, c'est ma femme qui l'uilise !! Pour les Sims notamment !) partagera l'espace avec une partiton destinée à recevoir les téléchargements emule.
Donc, en clair :
DISQUE 1 : Windows (env. 30G) + une partition "ARCHIVES" (env. 220G)
DISQUE 2 : Linux (40G)
Toute première chose à faire : installer Windows. Par la même occasion il faut créer puis formater ma partition "ARCHIVES" qui, sous Windows, prendra la lettre D: .
Très important : La partition D sera formatée en FAT32 et non en NTFS pour des raisons expliquées plus loin.
Voila, Windows est installé et opérationnel, et en ouvrant le Poste de Travail il y a bien mon lecteur D: correspondant à ma partition d'archives.
Je peux maintenant insérer le DVD d'OpenSUSE 10.2 et lancer l'installation, plus compliquée, de Linux.
Le partitionnement
Comme d'habitude le DVD se lance et après les formalités d'usage (fuseaux horaire et compagnie) on arrive à un écran récapitulant la façon dont Linux veut s'installer sur le disque. Généralement je préfère revoir les paramètres moi-même. Je clique donc sur le bouton qui m'invite à personnaliser le partitionnement.
Bon et c'est la que tout se complique. J'ai fait la même installation chez un pote et ca a été une vraie galère. Résultat : on a viré tout ce que Linux à proposé et on est parti de zéro.
Nota : L'une des différences entre Windows et Linux réside dans l'attribution d'une dénomination de chaque partition. Sous WIndows, une partition ou un lecteur se verra attribuer une lettre alors que sous Linux le disque dur entier est dénommé hd suivi de la lettre a,b,c, etc... dans l'ordre de placement sur la nappe (maître, esclave). Les partitions sont ensuite désignées par un chiffre. Chaque partition sous Linux représente automatiquement un dossier. Ainsi Windows est un dossier sous Linux accessible sous /windows/C ou /D.
L'écran de partitionnement de Yast présente toutes les partitions existantes sur tous les disques. (NDLR : Alors que Partition Magic 8 qui coûte 44 euros n'a même pas reconnu mes partitions Linux ! pffff).
Bon je vais vous montrer l'écran final de mes partitions pour que vous puissiez avoir une base pour bien comprendre :
Partez pas ! C'est pas si difficile ! Une fois compris le principe c'est super-simple !
La première ligne en haut indique /dev/hda 233.7GB ; cela indique que sur la première nappe en maître est connecté un disque dur de 233.7Gb environ qui s'appelle Maxtor...
Bien. Sur ce disque il existe une partition primaire nommé /dev/hda1 formaté en NTFS et sur laquelle se trouve Windows qui sera accessible sous Linux via le répertoire /windows/C (A noter qu'à la différence d'une partition FAT32, sur une partition NTFS vous ne pourrez que lire des fichiers mais vous ne pourrez pas les enregistrer ! D'où tout l'intérêt de formater les partitions communes aux deux systèmes en FAT32).
Ensuite Yast nous indique qu'il existe aussi une partion étendue. Partition étendue sur laquelle se trouve une partition logique /dev/hda5. Vous suivez ? Bon c'est pas très important à notre niveau de connaître les différences entre une partition primaire, étendue ou logique. Le fait est que là Yast nous indique que sur cette partition étendue il existe la fameuse partition D: formatée en FAT32 afin de pouvoir être utilisée par Linux et Windows.
La ligne /dev/hdb désigne mon second disque dur (d'où le hd B). Linux va ensuite différencier le dossier "root" (/dev/hdb1) avec tout les fichiers systèmes du dossier /home (/dev/hdb3) un peu comme si Windows créait une partition pour tous les fichiers systèmes (windows, system32, winnt, etc) et une partition pour "Mes documents". Imaginez déjà l'avantage en cas de plantage du système ! Enfin il va créer une partition swap en (/dev/hdb2) qui va servir à optimiser la communication entre le disque et la RAM.
J'ai donc choisi d'Effacer toutes les partitions exceptées la /dev/hda1 c'est-à-dire la partition Windows. De la j'ai cliqué sur Créer. Il m'a demandé si je voulais créer une partion primaire ou étendue j'ai sélectionné Partition étendue. Sur l'écran suivant j'ai choisi de le formater en FAT puisqu'il s'agissait ni plus, ni moins que de ma future partition D:. J'ai laissé le cylindre de départ à la valeur indiquée et dans cylindre d'arrivée j'ai tapé simplement le nombre de Giga dont j'avais besoin en l'occurence 220. J'ai donc tapé +200G. Il fallait impérativement que cette partition soit visible sous Linux. Pour ce faire, dans Point de montage je l'ai nommé /windows/D. Ainsi sous Linux j'aurais un dossier /windows/D représentant mon disque D:. J'ai ensuite créé la partition /dev/hdb1 en laissant le cylindre de départ avec la valeur indiquée et en ajoutant +12G dans le cylindre d'arrivée. Je l'ai formaté en Ext3 (système Linux mais vous pouvez tout aussi bien choisir Reiser ou Ext2 chacun ayant ses qualités et ses défauts.). Dans Point de montage j'ai juste mis / ce qui indique qu'il s'agit de la racine. Ensuite j'ai crée de la même manière mon dossier personnel en indiquant en point de montage /home et en ajoutant à chaque fois le nombre de Giga désiré dans le cylindre d'arrivée. Idem pour swap à la différence qu'il suffit de sélectionner Formater puis Swap pour que Linux crée le point de montage automatiquement.
Une fois que j'étais sûr de mes changements et que j'avais bien mon dossier /, mon dossier /home et mon dossier /swap pour Linux il me suffisait de cliquer sur Appliquer et en avant !